Et encore une taxe !

J’ai connu il y une dizaine d’années la mise en place de la Taxe Brun-Buisson qui consistait à taxer les lecteurs MP3 afin de soutenir l’industrie du disque qui avait raté le coche de la musique numérique. Pour un iPod la taxe, payé par le consommateur, était entre 8 et 15€ en fonction de la capacité du disque dur.

Les lecteurs MP3 sont devenus les Smartphone et aux mêmes maux, les mêmes remèdes.

La Ministre a beau se défendre en disant que ce sera « indolore » pour les consommateurs ce n’est pas une solution pour rétribuer la copie privée.

Cette industrie a changée en 15 ans, les business model du numérique ont changé, il est plus qu’urgent que nos gouvernants les comprennent plutôt que de taxer les utilisateurs de iBidule ou autres…

Source : Francemobile

 

taxe

 

HTML5, mais pour quoi faire ?

Après le boom des développements d’applications, la question de l’utilisation du HTML5 comme alternative se pose. A cette question la notion de définition du besoin est un début de réponse.

En janvier 2010 lors de sa Keynote de rentrée Steve Jobs lance un pavé dans la marre en annonçant que l’iPad ne supporterait jamais Flash.
«Plutôt que d’utiliser Flash, Apple a adopté HTML5, CSS et JavaScript – qui sont tous des standards ouverts. Tous les appareils mobiles d’Apple bénéficieront grâce à ces standards de meilleures performances et d’une autonomie optimisée»,
annonce Steve Jobs dans une lettre publiée sur le site d’Apple.

Deux ans plus tard, force est de constater qu’il a su imposer sa vision.

D’une part parce que les iBidule ont pris une part considérable dans la vie des mobinautes que nous sommes et d’autre part parce qu’en effet HTML5, CSS3 et Javascript profitent d’une communauté de développeurs importante, comme tousles langages open source.


Alors HTML5 va-t-il être le langage qui va réconcilier le web et le mobile ?

Oui, pour 90% des besoins de développement. En effet, à l’exception des jeux et de certaines applications embarquant de la 3D, les applications iPhone, Android ou Windows Phone sont des « encapsuleur » de contenu.
Si l’on prend l’application iPad du quotidien Le Monde, sur laquelle je vais tous les jours, et qu’en parallèle on se rend sur la version mobile du site, on retrouve quasiment, non seulement le même contenu mais également la même mise en page.
L’application apporte moins de contenu que la version web qui se lit très bien sur un iPad.
On pourrait également dire que les applications permettent l’interaction avec le mobinaute comme le Touch, l’accéléromètre ou les données de géolocalisation ?
Non, on peut très bien récupérer toutes ces fonctionnalités sur un site optimisé pour mobile.

Alors pourquoi faire des applications ?
– « Parce qu’il en faut une », c’est une réponse que j’entends souvent…

Oui, mais pour quoi faire ?
– « Pour être sur iTunes  ! »

C’est vrai que si l’on y est bien référencé alors on bénéficie gratuitement d’une présence gratuite sur un portail dédié. Toutefois aujourd’hui pour être bien référencé il faut payer, c’est à dire acheter des téléchargements pour figurer en bonne place.
La présence gratuite sur la magasin d’applications d’Apple finit par coûter cher.
Bien souvent les grands portails ou les marques ont déjà dépensé beaucoup d’argent pour optimiser leur référencement sur les moteurs de recherche.
Alors un faire un redirect à partir du site web vers un site mobile optimisé en HTML5 qui permette d’être visible quelque soit l’OS, sans soumission, chiche ?

MyJobCompany

Je ne pouvais pas commencer ce blog sans parler de mon ami Grégory Herbé et de son service MyJobCompany.

L’idée géniale consistant à dire que nous sommes tous des chasseurs de tête potentiels grâce à notre réseau a rencontré un franc succès au Web 2013 à Londres il y a quelques jours.

Pour voir la vidéo de son interview (en anglais dans le texte, s’il vous plait!), c’est ici :

http://www.itespresso.fr/video-gregory-herbe-myjobcompany-transformer-internaute-chasseur-de-tete-social-65321.html